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Gaza : Des opérations chirurgicales en pleine rue...sans anesthésie

Le directeur de l'hôpital Al Chifa à Gaza, Mohammed Abou Salima, a affirmé que les crimes de l'occupation se poursuivent, après le massacre d'hier, à l'hôpital al-Ahli Baptiste à Gaza, où 500 personnes, dont une majorité de femmes et enfants, ont péri.

Lors de son intervention dans l'émission "Ahla Sbeh", sur les ondes de radio Mosaïque FM ce mercredi, Abou Salima a qualifié ce massacre de barbare, ajoutant que "l'entité sioniste tue des innocents avec une brutalité que l'humanité n'a jamais connue, même pas au Moyen Âge".

Il a, par ailleurs, souligné que l'hôpital bombardé hier a été construit en 1904 et qu'il abrite une mosquée et une église.

"Les scènes à l'intérieur étaient terrifiantes, comme on n'en a jamais vu, même dans les films d'horreur... L'ennemi lâche n'a pas pu vaincre la résistance, alors il s'en va tuer des civils," a-t-il poursuivi.

"Ce qui s'est passé hier était de la folie, avec un nombre sans précédent de blessés. Nous effectuons des opérations chirurgicales en pleine rue, sans anesthésie. Quant aux morgues, elles ne peuvent plus contenir le nombre effrayant de martyrs. Cela confirme que l'ennemi sioniste utilise des armes internationalement interdites", a encore dit le praticien.

Il a, enfin, souligné qu'ils ne quitteront pas les hôpitaux, comme l'ennemi l'a exigé. "Nous n'abandonnerons pas les blessés et les malades, tant que les bombardements de l'ennemi sioniste se poursuivront", a prévenu Dr Abou Salima.

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